vendredi 27 janvier 2012

De Madurai à Periyar

Alappuzha = Allepey, Thiruvanandapuram = Trivandrum
Grande route à faire entre Madurai et Periyar, passer du Tamil Nadu au Kerala. Nous entrons dans un nouveau pays, complètement différent, des forêts, des cocotiers, des lacs, des collines de thé et des petites routes de montagne bien sinueuses. A l'arrivée à Kumily, nous partons voir une démonstration de kalaripayatt, l'art martial le plus ancien du monde et de kathakali, la danse du Kerala.
démonstration de kalaripayatt, à mains nues, avec des armes...
André et Rémy avec les deux acteurs de Kathakali
(joué exclusivement par des hommes)

Le lendemain, mal informé pour se programmer une petite promenade de trois heures dans la nature environnante, nous partons simplement pour presque deux heures pour une visite de villages tribaux avec un guide, tout près de notre hôtel.
on ne fait pas grimper papy au cocotier mais au poivrier (qui est une liane
qui s'accroche et monte sur des poteaux)
grains de café
plan de cardamome qui donne de petites graines vertes odorantes,
un plant est ramassé tous les 45 jours et donne 10 kg de graines fraîches (1 kg séchées !)
L'arbre à pain, délicieux quand c'est mûr
Vraiment très intéressante car nous avons découvert cette nature florissante, qui donne de tout à foison. Nous avons pu voir la récolte du café, qui se fait deux fois par an, celle de la cardamome, petite graine verte d'un goût plutôt sucré, qu'on peut mettre dans le riz pour le parfumer, dans le thé ou le café, les crèmes et les gâteaux et le poivre. Le jacquier que donne donne l'arbre à pain et un arbre où pend de drôles de tiges qui goûtent et donnent un liquide qui est ensuite distillé pour en faire de l'alcool.
Ce sont ces grandes tiges qui gouttent et permet d'obtenir un alcool local après distillation
 Nous sommes dans le Parc National (Periyar Wildlife Sanctuary), qui est une espèce de réserve (comme pour les Indiens d'Amérique) et la population tribale qui vit là ne vit que dans des limites bien définies avec une bonne partie des terres où ils vivaient auparavant qui a été confisquée au profit du Parc. Certains sont agriculteurs et récoltent le café, les épices, d'autres ont de petites échoppes-épiceries, et d'autres, les plus pauvres qui sont rickshaws. L'état donne pour les plus pauvres et qui ont les maisons en plus mauvais état cent mille roupies pour qu'ils puissent construire une maison, pas très grande mais en "dur".
une maison en construction dans le village tribal (pour les plus pauvres)
Il semble aussi que les hommes d'affaires allemands investissent dans le Kérala pour le café et les épices, et en profite pour obtenir des terrains pour faire construire de magnifiques villas où ils viennent passer un mois par an, d'après ce que m'a raconté notre guide. Visiblement, ils ne sont pas contre car ils semblent donner de l'emploi à la région. Sans vraiment réaliser l'impact futur de la prise en main de multinationales étrangères sur leurs matières premières. Et quand le Kerala le réalisera, il sera trop tard, ou bien il y a déjà corruption et il est déjà trop tard !

et une année de plus pour notre amie Danielle ! Youpii !
et ce n'est pas pour vous importuner avec nos agapes mais vous avez Shyam
et notre chauffeur (à droite) Sabari

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