lundi 12 décembre 2011

De Bikaner à Jaisalmer

Longue route droite à travers un semi-désert, quelques cultures irriguées pour les légumes, des briquetteries encore et des carrières de pierre jaune, ce calcaire magnifique dont on fait les maisons de Jaisalmer.
Arrêt pour un petit pèlerinage à Ramdevra pour saluer un saint Rajpoute vénéré tant par les musulmans que par les hindous. Aujourd'hui personne dans la queue, nous faisons nos offrandes, petit paquet de sucreries qui une fois ouvert et délesté d'une partie nous revient pour le partage. Ca va tellement vite qu'une partie du groupe décide de "refaire un tour" pour mieux voir la divinité et comment ça se passe ! Il y a un peu plus de pèlerins qui sont arrivés et c'est plus vivant.
l'entrée du sanctuaire
une vue d'une partie du temple de Ramdevra
Après un arrêt-buffet à la gargotte du coin pour déguster des puris, c'est bon, c'est chaud, mais aïe la friture ! du riz et une sauce aux pois chiches dont Shyam nous assure qu'il a bien vérifié qu'elle n'était pas épicée, mais comment fait le cuisinier pour en mettre quand même ?
La route file droit à l'Ouest, à nous les grandes étendues... Une quarantaine de km avant Jaisalmer, arrêt maintenant traditionnel pour vérifier l'état de nos plantations de palmiers dattiers !
tous les plants sont classés par variété
Les 15 000 plants venus de Dubaï ont bien poussé et 5 000 donneront des dattes cette année. Nous les voyons, toutes petites et vertes et qui promettent d'être douces et sucrées d'ici quelques mois. Tous les palmiers se portent bien et les premiers porteront cette année 10 à 15 kg de fruits pour arriver à 100 kg d'ici cinq ans.
même si la netteté n'est pas géniale on peut deviner les premières dattes !
La future commercialisation sera probablement pour une partie pour le marché indien et l'autre à l'exportation vers les Emirats, fournisseurs des plants. Ces arbres ont une durée de vie de 70 ans. On a peut-être une chance de manger des dattes indiennes... mais sous quelle appellation ?
Jaisalmer se dessine au loin une fois dépassé l'aéroport militaire et le quartier des immeubles de l'armée, il ne faut pas oublier que le Pakistan, ennemi héréditaire, ne se trouve qu'à 180 km...
Petit détour par Gadi Sadar pour voir que la mousson a été bonne cette année, on ne peut plus accéder à pied à certains monuments dont enfin la beauté reste intacte, sans les sachets de frites vides et les canettes de boisson qui traînent.
le lac de Gadi Sadar, bien plein cette année,
d'habitude on grimpe sur cet édifice pour faire la photo !
Jaisalmer, te revoilà la belle ! Quel bonheur !

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