jeudi 8 octobre 2009

St Agrève, suite poétique

Nous poursuivons notre randonnée poétique autour du Mont Chiniac et arrivons vers les remparts du château. En dehors des remparts, les douves, ainsi que les espaces libérés par les maisons en ruines, ont été transformés en autant de "jardins de poche".

"Jardin, la nuit, comme une île qui voyage. Un homme écoute le songe des pivoines et les dures paroles des morts. Il supplie de délivrer le chant cousu dans la gorge d'enfance pour hisser l'aube à la pointe du ciel.
Les premiers rayons du soleil le surprendront en train de sarcler son carré de choux et d'éclaircir ses rangées de chicorée sauvage dite "barbe de capucin"."
Chants de la traversée, Ed. L'arbres à paroles, 1999
Nous continuons le long du mur d'enceinte et découvrons le beau panorama sur St Agrève.
"Le jardin contait une histoire
c'était un jardin très savant
qui écoutait notre mémoire.
Avez-vous déjà vu
un jardin suspendu
à vos lèvres ?"
Descendre au jardin, Ed. Cheyne, 1987

N'est-ce pas un extraordinaire voyage que de découvrir une fontaine, un jardin, un paysage, accompagnés de poésies ?

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