lundi 11 août 2008

Chine : ce que j'aime

 

J'aime la beauté, la finesse, la fragilité des jeunes filles qu'on sent tellement légères et graciles qu'on pourrait presque les voir s'envoler, telles des apsaras dans leurs grandes écharpes de soie flottant dans les airs.

J'aime la liberté d'habillement des femmes, beaucoup de mini-jupes, de shorts. Montrer ses cuisses est ici tout à fait naturel, ni ostentation, ni provocation, juste du bien-être.

J'aime voir au petit matin toutes les retraitées du quartier faire leur gymnastique au son d'un transistor, le débutant qui s'applique dans l'art du bâton ou celui qui montre les mouvements de tai-chi dans un impeccable uniforme blanc, la vieille femme dans son costume de soie, fluette et souriante qui offre à tous une gestuelle d'opéra d'antan et qu'on imagine un demi-siècle auparavant concubine sublime dans l'art de distraire son maître, l'homme qui excelle dans l'art du crochet, tous ceux là ont l'air de prendre soin du temps qui passe.

J'aime la piété des jeunes dans les temples bouddhistes, yeux baissés, mains levées, un gros bouquet de bâtons d'encens fumant en offrande au Bouddha serein en face d'eux, insensibles aux touristes curieux et bruyants, aux déclics des appareils photos. Seule compte cette relation intime et secrète avec la divinité et eux-même.

J'aime l'art subtil et délicat du yin et du yang dans les jardins, la culture traditionnelle des bonsaïs, la beauté des lotus dans les mares rouges de poissons porte-bonheur.

J'aime chiner dans les magasins d'antiquités vraies et surtout fausses, à la découverte de petites statues en terre cuite ou en porcelaine.
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2 commentaires:

christian a dit…

je me demande en quelle pierre cette statue a été taillée pour supporter un tel porte à faux ?

bijoliane a dit…

ce n'est pas du marbre en tout cas ! ni du plâtre mais de la pierre, je ne sais pas laquelle