samedi 15 décembre 2007

La Vie parisienne à Lyon

J'ai eu la chance d'assister à la dernière répétition en costumes avant la Générale dimanche, de la Vie Parisienne, à l'Opéra de Lyon. Une vraie chance car il n'y a plus de billets à vendre depuis longtemps... Drôle, enlevé, spectacle plein de trouvailles et qui se situe à notre époque, la troupe de chanteurs et de danseurs semble s'amuser pour notre grand plaisir... Dans la première partie, la caricature de la SNCF est un vrai bonheur !
La Vie parisienne fut créée en octobre 1866, avant d'être remaniée en 1873. Offenbach est au sommet de sa gloire, dans un Paris plus que jamais ville des plaisirs. L'oeuvre se veut comme une caricature de la société de l'époque, alimentée par sa folle poursuite de l'amour, ses fêtes mondaines et son pétillement continu...
Le compositeur
Jacques Offenbach (1819-1880) est un compositeur d'origine allemande, naturalisé français qui a fait carrière à Paris. Il est considéré comme le père fondateur de l'opérette, un genre mitoyen entre l'opéra-bouffe et l'opéra-comique, qui vise le spectacle et le divertissement, jouant sur l'humour, les sentiments et la légereté de l'être. Particulièrement prisés par la bourgeoisie parisienne, les opérettes d'Offenbach ont eu un succès retentissant à travers toute la capitale.

Résumé de l'histoire...
Le baron de Gondremarck vient de débarquer à Paris, il est suédois. C'est froid la Suède, c'est austère et les hivers sont longs. C'est pourquoi le baron veut profiter de son séjour pour rattraper le temps perdu et "s'en fourrer jusque-là". Mais il est accompagné de sa femme, une baronne suédoise... Cette beauté scandinave, le vicomte Raoul de Gardefeu veut la séduire et, si possible, beaucoup plus... Pour y réussir, il s'improvise guide du couple, l'installant dans son hôtel particulier qu'il fait passer pour le Grand Hôtel. Et pour mieux l'avoir elle, pour lui il organise des fêtes en trompe-l'oeil, avec de faux invités en pagaille – veuve de colonel, major, prince, amiral... - et de vraies Parisiennes pour de vraies séductions... Le baron s'en grise.
www.opera-lyon.com/

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